Avis aux retardataires ! Il vous reste encore un peu de temps pour vous inscrire au Congrès de la médecine générale qui ouvrira ses portes le 3 avril à Paris, au Palais des Congrès. Alors que l’année dernière les différentes interventions s’articulaient autour des maladies chroniques, il n’y aura pas de thème central cette année. « La médecine générale c’est la polyvalence, l’idée d’un thème n’aurait pas de sens », explique le Pr Serge Gilberg, président du comité scientifique. Le maître mot du Congrès 2014 est plutôt actualité. Les sujets sont issus, pour beaucoup, de l’actualité médicale.
Ainsi, la première séance plénière sera consacrée à la vaccination des immunodéprimés. Une deuxième abordera les modes d’exercice de la médecine générale de demain. Une troisième concernera le certificat de non contre-indication au sport. Le Congrès sera aussi l’occasion de revenir sur les polémiques et les tendances qui ont émaillé l’année 2013... Ou qui vont faire des vagues en 2014 ! Avec les nouveaux anticoagulants (progrès ou risque sanitaire ?) Le dosage de la vitamine D (sert-il à quelque chose ?) La cigarette électronique et la mode du vapotage (moindre mal, arnaque ou alternative aux patchs ?)
En plus de débattre autour de ces questions, les congressistes plancheront également sur la prescription du baclofène, médicament dont on attend la recommandation temporaire d’utilisation (RTU). Et les nouvelles recos sur la vaccination des immunodéprimés seront aussi au menu, annonce le Pr Gilberg. Le programme est tellement riche que les congressistes ne sauront pas quoi choisir, parie le Dr Marie-Anne Puel, présidente du comité d’organisation. « Qu’on soit médecin de campagne ou citadin, intéressé par la pratique professionnelle ou l’actualité médicale, chacun pourra s’y retrouver », promet-elle.
Un programme ancré dans la pratique quotidienne
« Ce sera aussi l’occasion de découvrir des publications de travaux en médecine générale qui commencent à être nombreuses car on arrive dans la foulée de la première génération de chefs de clinique », souligne le Pr Pierre-Louis Druais, président du Collège de la médecine générale. Et, au delà de l’aspect recherche, ce congrès se veut aussi ancré dans la pratique quotidienne des généralistes. Les nouveaux modes d’installation, par exemple, feront l’objet de plusieurs sessions avec des retours d’expérience mais également des ateliers (créer une maison de santé) qui devraient inciter les jeunes à sauter le pas. « Mais pas seulement, ces ateliers s’adressent aussi à ceux qui ont envie de changer de façon d’exercer », rappelle le Pr Gilberg. Les « geeks » présents dans la salle – on en dénombre pas mal parmi les blouses blanches –, trouveront, eux aussi, leur bonheur parce que des sessions sur les applis pour tablettes et Smartphones sont au programme.
3 500 inscriptions attendues
Si le nombre des participants de cette 8e édition n’est pas encore connu, on vise 3 500 inscriptions, estime, confiante, le Dr Puel. Comme en 2013 les organisateurs misent sur la participation massive des jeunes qui pourront bénéficier de tarifs préférentiels. Rappelons, en outre, que, pour l’occasion, « Le Généraliste », partenaire presse officiel du Congrès, présentera les résultats de son enquête sur « les généralistes et la fin de vie » et organisera des ateliers sur les gestes d’urgence.
Enfin, le Congrès de la médecine générale ne se passe pas que dans les amphithéâtres. « Dans les couloirs et pendant les déjeuners l’ambiance est au top », assure le Dr Puel. « C’est l’occasion non seulement de se former et de s’informer mais aussi de faire des rencontres », confirme de son côté le Pr Gilberg.
Côté politique, l’ouverture du Congrès devrait voir comme invitée d’honneur la ministre de la Santé, Marisol Touraine. À moins qu’elle ne se désiste pour finalement envoyer, comme ce fut le cas l’année dernière, un message vidéo. Mais, avec toute cette richesse de propositions, même un rendez-vous manqué ne saurait casser l’ambiance.
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