Annoncé comme la fusion de l’année 2015, le rachat d’Allergan par Pfizer chute sur un obstacle de dernière minute, jeté par le fisc américain qui a renforcé son arsenal anti délocalisation. En cas de succès de l’opération, Pfizer aurait installé son siège social à Dublin où les bénéfices sont imposés à 12,5 %. Et échappé ainsi à la taxation de 35 % sur le territoire américain. Le président américain est monté au créneau pour se féliciter des mesures prises par le Trésor : « Lorsque les entreprises exploitent les niches fiscales de cette façon, cela complique l’investissement dans les domaines qui soutiennent l’économie américaine », a commenté Barack Obama. Cette fusion d’un montant de 160 milliards de dollars (140 milliards d’euros) devait donner naissance au premier groupe pharmaceutique mondial. Selon les termes de l’accord juridique, une somme de 400 millions de dollars doit être versée en cas de rupture.
Pfizer renonce à Dublin
Publié le 07/04/2016
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Crédit photo : DR
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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