L'Inserm et l'ANSM unissent leurs efforts pour mieux évaluer et lutter contre la toxicité médicamenteuse. Ainsi, l'Institut de recherche indique qu'à partir du 1er janvier 2019, avec le soutien de plusieurs de ses laboratoires, l'Inserm coordonnera Prévitox, un réseau de laboratoires dédié à l'évaluation de la toxicité des médicaments à partir de tests in vitro et in silico.
L'agence du médicament doit financer durant 3 ans ce projet. L'objectif de Prévitox est de proposer des procédures d'évaluation de la toxicité médicamenteuse durant les stades précédents la commercialisation. L'autre but est de pouvoir engager rapidement des analyses complémentaires en cas d'événements indésirables graves après leur commercialisation, révélés grâce à la pharmacovigilance.
Mais pas vraiment opérationnel avant 2022
« Durant les trois premières années, Prévitox se consacrera à un projet pilote d'étude de molécules connues afin de démontrer l'efficacité de ses procédures. À partir de 2022, le réseau entrera dans sa phase opérationnelle et pourra évaluer la toxicité de molécules jamais testées auparavant », précise l'Inserm.
Enfin, il est précisé que ce dispositif ne sera pas à la disposition des laboratoires pharmaceutiques, l'Agence du médicament étant le seul donneur d'ordre à ce réseau.
Grève des cliniques, l’hôpital public débordé en juin ? Les syndicats de PH entre inquiétude et fatalisme
Risque cardiovasculaire : quand la colère échauffe le cœur
Les risques liés à l’alcool toujours sous-estimés, Santé publique France réaffirme l’intérêt des campagnes grand public
Bronchiolite à VRS : deux études confirment l’efficacité du nirsévimab sur la réduction des hospitalisations et des cas sévères