Dans Mon espace santé, les patients peuvent transmettre une ordonnance à leur pharmacie par messagerie sécurisée

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Publié le 26/05/2023

Crédit photo : S. Toubon

C'est une petite étape supplémentaire pour « Mon espace santé » (MES) la nouvelle mouture enrichie du dossier médical personnel, détenu aujourd'hui par défaut par 65 millions d'assurés. À compter de ce mois de mai, les 8,6 millions de personnes ayant effectivement activé leur compte ont la possibilité d’envoyer leurs ordonnances à leur officine directement depuis leur messagerie sécurisée, annonce la Cnam. 

Ce projet a été mis sur pied avec les syndicats de pharmaciens et la Délégation ministérielle au numérique en santé. Cette fonctionnalité permet « un pas de plus vers la sécurisation et la facilitation des échanges » entre professionnels de santé et patients. La messagerie sécurisée de MES est disponible depuis le lancement du dispositif en janvier 2022 et elle permet déjà aux patients d'échanger et de partager des documents avec les professionnels de santé qui les suivent.

« Cette messagerie respecte un haut niveau d’exigences en matière de protection et de confidentialité des données de santé, et permet d’éviter le recours à des messageries moins sécurisées », souligne la Cnam, qui constate un « accroissement des échanges de documents » entre patients et pharmacies via des messageries électroniques privées classiques.

Cette nouvelle fonctionnalité est disponible sur le web et sur l'appli mobile. Le patient récupère l'ordonnance ajoutée par un professionnel de santé (ou lui-même) dans la rubrique « documents » et la transmet à l'officine de son choix. L'avantage pour la pharmacie est de pouvoir « anticiper la préparation de la délivrance et la commande éventuelle de médicaments ou de dispositifs médicaux ».

Mercredi, la Cour des comptes, dans son rapport annuel sur l'application de lois de financement de la Sécurité sociale, avait appelé à aller beaucoup plus loin en rendant obligatoire la prescription électronique afin de mieux lutter contre les fraudes.


Source : lequotidiendumedecin.fr