Portée par le CHU de Bordeaux, l’application pour smartphone, tablette et ordinateur Pelican (pour « patient entouré et liaison entre intervenants en cancérologie ») est un projet collaboratif financé par le conseil régional, partagé entre hospitaliers, généralistes et spécialistes libéraux, paramédicaux et acteurs du médico-social aquitain autour de la prise en charge à domicile du patient cancéreux.
Le but est d’améliorer le parcours de soins en cancérologie en simplifiant la communication ville-hôpital. Pelican s’appuie sur le concept des réseaux sociaux. Comme avec Facebook, le patient possède une page pourvue d’un « mur » (panneau d’affichage virtuel) où il peut échanger en temps réel de l’information avec l’équipe de soins. Il peut y « poster » son intolérance au traitement. À l’inverse, si l’équipe médicale prend une décision nouvelle lors d’un staff, elle peut en faire part au patient de la même façon (ce dernier recevra une notification). Le niveau d’accès à l’information diffère entre les acteurs selon leur degré d’implication.
Avant même d’être lancé, le projet Pelican a du plomb dans l’aile. En cause : la sécurisation des données de santé. Techniquement prête, la plateforme attend depuis des mois le feu vert de la commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) pour inclure les premiers patients du CHU et tester la solution avant une éventuelle extension.
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