Le Conseil national de l'Ordre des pharmaciens a formellement abandonné ce mercredi 5 septembre l'idée d'introduire une clause de conscience dans son code de déontologie, qui avait suscité la polémique en juillet dernier.
« L'article relatif à l'introduction d'une possible clause de conscience, dont la consultation avait été suspendue pendant l'été 2016, n'a pas été retenu et ne figure donc pas dans le projet », écrit dans un communiqué le CNOP à l'issue d'une réunion de son conseil national.
L'éventuelle introduction d'une telle clause avait été lue par un collectif de pharmaciens actifs sur les réseaux sociaux, puis par la ministre des familles et des droits des femmes Laurence Rossignol, comme une tentative de remettre en cause la contraception.
Une interprétation démentie par la présidente du Conseil national Isabelle Adenot, qui avait parlé de fin de vie et suspendu immédiatement la consultation sur ce sujet.
« Ainsi réécrit et allégé, le projet de Code a été pensé avec la ferme résolution de renforcer le respect des droits et libertés des patients et de s'inscrire dans les pratiques professionnelles actuelles », s'exprime ce 6 septembre Isabelle Adenot. Le nouveau code, qui fait l'objet d'une consultation depuis décembre 2015, contient 47 articles au lieu de 77 actuellement. Il doit encore être soumis au ministère de la Santé.
Agnès Firmin Le Bodo : « Les oppositions sur la fin de vie sont normales, je souhaite que les débats restent apaisés dans l’hémicycle »
Des soignants opposés à l’aide à mourir dénoncent une réécriture permissive du projet de loi en commission
En cas de perte d’autonomie liée à l’âge, huit Français sur dix préfèrent leur domicile à l’hôpital
Le sport santé en étendard pour la Dr Stéphanie Motton, porteuse de la flamme olympique