Des députés réunis au sein de la commission d'enquête sur l'alimentation industrielle, devraient proposer des mesures pour réduire la consommation de sel des Français, dans un rapport prévu pour le 27 septembre, qui devrait également traiter des additifs alimentaires, de la malnutrition, ou encore de l'émergence de maladies chroniques.
« Il y a des problématiques de santé publique qui sont gravissimes dont la question du sel, que l'on retrouve notamment dans les produits transformés ou ultra-transformés », comme les plats préparés par l'industrie ou encore la viande, a regretté la rapporteure LREM Michèle Crouzet. L'objectif est donc d'inciter les industriels à réduire la teneur en sel contenu dans leur produit.
Parmi les pistes à l'étude : la taxation de produits contenant trop de sel (sur le modèle de la taxe soda introduite en 2012, revue en juillet dernier), des interventions pédagogiques dans les milieux éducatifs, et des mesures contre la publicité « massive à la télévision », notamment lors des programmes jeunesse, selon les mots du président de la commission Loïc Prud'homme (LFI). Plus globalement, « les produits ultra-transformés qui contiennent des colorants, des conservateurs ou des agents de saveur pour donner un goût acceptable sont un fléau pour notre alimentation », juge-t-il.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande une consommation quotidienne de sel limitée à 5 grammes par personne. Les Français en ingéreraient plutôt entre 10 et 12 grammes. Douze millions de personnes souffrent d'hypertension en France.
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