L’affaire Maudrux continue de faire des remous. Dans une lettre ouverte à la ministre de la Santé, le conseil régional Île-de-France s’inquiète aujourd’hui de la vacance à la présidence de la CARMF, depuis la suspension le 1er octobre dernier de Gérard Maudrux, pour une durée de 40 jours.
La mission nationale de contrôle (qui dépend indirectement du ministère) avait pris cette décision après la réélection de Gérard Maudrux le 12 septembre à la tête de la CARMF, malgré la publication d’un décret limitant le mandat du président à trois ans renouvelable deux fois.
Dans un communiqué, le CROM se dit « préoccupé du devenir des réserves des régimes complémentaires et ASV eu égard à des antécédents qui restent présents à l’esprit ».
Début octobre, le conseil d’administration de la CARMF assurait pourtant être en mesure de garantir la continuité de fonctionnement de la caisse, malgré la défection de son président. « Cela complique la tâche mais il n’y a aucun blocage », confirme aujourd’hui un porte-parole au « Quotidien ».
Gérard Maudrux sera fixé sur son sort vers le 10 novembre, à l’issue de sa période de suspension. L’urologue n’a pas tiré un trait définitif sur la CARMF. Il a déposé un ultime recours auprès du Conseil d’État pour tenter de faire annuler la décision de la mission nationale de contrôle.
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