Hier était examinée en commission des Affaires sociales de l'Assemblée la proposition de loi visant l'orientation pour l'avenir de la santé, soutenue par 31 députés Les Républicains (LR) et portée par Jean-Carles Grelier, porte-parole santé du groupe et le Dr Jean-Pierre Door, député du Loiret, cardiologue et expert des sujets sanitaires. Au menu : l'indexation des tarifs des actes sur le coût de la vie « pour offrir plus de stabilité, de visibilité dans la durée et de sécurité aux professionnels » et la suppression des stabilisateurs automatiques (qui reportent de six mois les valorisations). Côté études médicales, la droite propose aussi de « repenser » la PACES (première année) avec l'introduction d'un oral préalable, « afin d'évaluer la motivation et les qualités personnelles des candidats, notamment leur capacité d'écoute et d'empathie ». Autre proposition phare : la création de « villages de santé », qui travaillent en réseau avec toutes les structures de soins (hôpitaux, cliniques) et les structures médico-sociales du territoire, en lieu et place des communautés professionnelles de territoire (CPTS), jugées trop libérales.
Assemblée nationale
La droite défend sa loi santé
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Publié le 04/10/2018
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Source : Le Quotidien du médecin: 9691
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