Le ministère de la Santé doit recevoir pendant deux heures ce matin les médecins libéraux de MG France et de la FMF, les internes (ISNAR-IMG), remplaçants et nouveaux installés (REAGJIR, SNJMG), les généralistes enseignants (SNEMG, CNGE) et les représentants gestionnaires des centres de santé (FNCS).
Ce « Front généraliste » s’est reconstitué fin novembre pour obtenir une revalorisation de la médecine générale et de meilleures conditions de formation et de travail. Le collectif souhaite que la spécialité soit davantage reconnue dans le projet de loi de santé. « La médecine générale était au cœur de la stratégie nationale de santé qui voulait sortir de l’hospitalocentrisme, le compte de fée s’est vite terminé », commentait récemment le Dr Matthieu Calafiore, président du SNEMG. « Nous voulons une concertation crédible et des engagements précis sur la place du médecin généraliste au cœur de cette réforme », déclare Pierre-Antoine Moinard, président de l’ISNAR-IMG.
Les membres du Front généraliste devraient détailler leurs revendications parmi lesquelles figurent le passage du tarif de la consultation à 25 euros, le renforcement de la filière universitaire avec la titularisation d’un plus grand nombre d’enseignants, l’ouverture de postes supplémentaires de chefs de clinique et la réalisation plus importante de stages en cabinets de ville.
Le collectif réclame également une hausse de l’enveloppe consacrée au développement professionnel continu (DPC) et du nombre de demi-journées de formation indemnisées. Les jeunes médecins demandent par ailleurs que la prévoyance des médecins (et remplaçants) soit améliorée. Le SNJMG souhaite qu’une issue puisse être trouvée pour les dizaines de généralistes en France qui n’ont pu passer leur thèse dans le délai imparti.
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