En application de la loi de santé, les représentants des usagers auront désormais un droit à la formation afin de tenir compte de leur place croissante dans les instances de santé publique.
Selon un projet d’arrêté fixant le cahier des charges, cette formation de base « généraliste » est de deux journées par groupe de 15 personnes maximum. Elle est prévue pour les membres d’associations agréées, actives au sein d’instances hospitalières ou de santé publique. Elle est dispensée (par d’autres associations) selon des « méthodes participatives et actives » permettant d’évoquer des cas pratiques, précise l’arrêté.
Dans un autre registre, un arrêté en préparation fixe le cahier des charges national des futurs projets pilotes d’accompagnement à l’autonomie en santé. Ces projets – d’une durée de 5 ans – se présentent comme une déclinaison française de l’« empowerment », c’est-à-dire le renforcement des capacités des personnes atteintes de maladies chroniques ou handicapées. Portés par des associations, des structures sanitaires et médicosociales, des assureurs ou des collectivités, ils doivent s’inscrire dans un territoire et s’articuler avec les actions déjà engagées. Les agences régionales de santé (ARS) procéderont à une présélection des projets et pourront les subventionner jusqu’à 80 % du budget total.
Le sport santé en étendard pour la Dr Stéphanie Motton, porteuse de la flamme olympique
Aide active à mourir : le critère de pronostic vital remplacé par celui d’« affection en phase avancée ou terminale » en commission
Ehpad publics : 15 maires bretons attaquent l’État pour non-respect des droits fondamentaux des résidents
Violences sexistes et sexuelles : la Pr Agnès Buzyn se paye l’Ordre pour avoir « trop souvent protégé » les harceleurs