« Nos excuses à Madame Rist » : l’UFML-S fait son mea culpa après une insulte visant la députée sur son groupe Facebook

« Une publication aux relents sexistes abjects. » Il n’a pas fallu longtemps à l’UFML-S pour dénoncer un message insultant publié sur le groupe Facebook « UFML Communauté » et visant la députée Renaissance du Loiret, Stéphanie Rist, auteure de plusieurs propositions de loi très décriées au sein de la profession (dont celle sur l’accès direct aux paramédicaux).

Dans un communiqué diffusé ce jeudi 6 avril, le syndicat du Dr Jérôme Marty a présenté ses excuses à la rhumatologue hospitalière pour « ce post insultant à l’opposé des valeurs défendues par l’UFML-S », publié la veille. Ce message, visiblement posté par un médecin « MG en grève », et supprimé depuis par le syndicat, mettait en scène Stéphanie Rist devant l’inscription tronquée « CHAMBRE DES (DE)PUTES ».

De mieux en mieux ... Une réaction @Drmartyufml - @UFMLSYNDICAT ? https://t.co/iwZdP4T1mJ

— Stéphanie RIST (@stephanie_rist) April 5, 2023

« De mieux en mieux… », avait alors twitté en réaction la femme politique en interpellant notamment le Dr Jérome Marty ainsi que le ministre de la Santé. Le premier s’est promptement excusé publiquement. Le second a publié un message de soutien dénonçant une « insulte inacceptable ».

Insulte inacceptable. Le moindre degré de violence contre un parlementaire n’a pas sa place dans notre République. Tout mon soutien chère @stephanie_rist https://t.co/6oP0aN8cLq

— François Braun (@FrcsBraun) April 5, 2023

Cette affaire navrante reflète le ressentiment profond de certains professionnels de santé à l’égard de la classe politique. L’UFML-S souligne ainsi le climat « de colère en lien avec un mépris institutionnel de la médecine libérale ». Le syndicat regrette également « l’instrumentalisation » de ce post insultant « par certains responsables engagés dans la promotion de la loi Rist », afin d’en faire une position de l’UFML-S. Le syndicat rappelle qu’il « n’accepte aucun propos sexiste, xénophobe ou raciste, ni aucun relais d’images dégradantes » et invoque les difficultés de modérer un groupe de discussion de 14 500 personnes.