Dans un nouveau « DGS-Urgent », la Direction générale de la santé (DGS) appelle à renforcer la surveillance génomique du Sars-CoV-2 pour les voyageurs provenant de Chine.
Après avoir mis fin à sa politique « zéro Covid », le pays fait face à une flambée des cas, entraînant de fortes répercussions sur le système de santé. La dégradation de la situation épidémique a incité plusieurs pays dont la France à instaurer des mesures aux frontières et fait craindre l'émergence de nouveaux variants. Dans son dernier avis, le Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires (Covars) estime que « l’émergence de nouveaux variants d’échappement ne peut être totalement éliminée du fait de l’ampleur de l’épidémie et du risque zoonotique ».
En cas de dépistage, interroger sur un éventuel séjour à l'étranger
« Les autorités sanitaires chinoises n’ont à ce stade pas signalé l’apparition d’un variant émergent préoccupant. Il apparaît toutefois nécessaire de prendre d’ores et déjà des dispositions pour renforcer la surveillance génomique du Sars-CoV-2 sur le territoire national », estime ainsi la DGS.
Elle invite laboratoires et professionnels de santé, dans le cadre d'un dépistage du Covid, à interroger systématiquement les personnes dépistées sur un éventuel séjour à l’étranger dans les 14 jours précédant la date de début des symptômes ou du prélèvement, et à orienter toutes celles ayant séjourné à l’étranger et étant sur le territoire français depuis moins de 48 heures avant l’apparition des symptômes vers la réalisation d’un test RT-PCR. Si un test antigénique est réalisé et se révèle positif, un second test RT-PCR est préconisé en vue d'un séquençage.
Le séquençage des prélèvements positifs de personnes revenant d’une zone de circulation intense du virus est prioritaire. À l'heure actuelle, cela correspond uniquement aux personnes provenant de Chine. Les prélèvements à séquencer sont à adresser à l'un des centres nationaux de référence (CNR) des virus respiratoires encore habilités à réaliser la surveillance génomique des variants - il s'agit de celui de Lyon et de celui de l'Institut Pasteur.
Le blinatumomab améliore la survie dans la LAL-B, le cancer pédiatrique le plus fréquent
Un vaccin VHB avec un nouvel adjuvant induit une meilleure séroprotection chez les personnes VIH +
Sérologie sans ordonnance, autotest : des outils efficaces pour améliorer le dépistage du VIH
Cancer colorectal chez les plus de 70 ans : quels bénéfices à une prise en charge gériatrique en périopératoire ?