Dr Patrick Pelloux : « Il y a un côté "Il faut les punir" dans cette volonté de ne pas les réintégrer »
L’urgentiste, président de l’Amuf, plaide pour la réintégration des soignants suspendus dans un contexte où les mesures d’urgence ont été levées. Il regrette la décision de la HAS et du ministre de la Santé, et évoque une volonté de « punir » les soignants non vaccinés alors que l’hôpital manque cruellement de bras.  (Séquence enregistrée vendredi 22 juillet, après la publication de l’avis de la HAS)

 

Dr Mathias Wargon : « Un choix qui serait populiste pour draguer les antivax »
Chef de service des urgences à l’hôpital Delafontaine (Saint-Denis), le Dr Mathias Wargon s’oppose fermement à l’idée de réintégrer les soignants suspendus. Il dénonce une approche « populiste » visant à « draguer les antivax » et qui ne résoudrait pas le problème de la pénurie de personnel à l’hôpital. (Séquence enregistrée jeudi 21 juillet, avant la décision de la HAS et du ministre de la Santé)

 

Dr Jérôme Marty : « Examiner au cas par cas les motivations des soignants non vaccinés »
Le président de l’UFML-S ne rejette pas en bloc l’idée de réintégrer les soignants non vaccinés. Mais il suggère d’examiner au cas par cas les demandes. « Quelles sont les bases scientifiques qui ont motivé leur choix ? », s’interroge le généraliste. « Parmi eux, il y en a quand même qui nous disent que ce n’est pas un vaccin, que c’est une injection expérimentale, qu’il modifie le groupe Rhésus des gens vaccinés […] Réintégrer ces gens n’est pas sans poser problème », s’inquiète le Dr Marty. (Séquence enregistrée vendredi 22 juillet, avant la publication de l’avis de la HAS et du ministre de la Santé)

 

Dr Franck Devulder : « Si vous n’êtes pas vacciné, vous ne bossez pas à l’hôpital ! »
Gastro-entérologue et président de la CSMF, le Dr Franck Devulder se range à l’avis des autorités scientifiques qui se prononcent contre la levée de la suspension des soignants non vaccinés. Il rappelle la faible proportion du personnel hospitalier concerné. « Aller imaginer que ce serait la solution miracle pour résoudre le déficit de soignants, ça ne l’est pas », insiste le médecin qui rappelle également que les soignants ont le devoir et l’obligation d’être vaccinés. (Séquence enregistrée vendredi 22 juillet, après la publication de l’avis de la HAS)