Santé numérique

60 start-up intègrent PariSanté Campus

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Publié le 10/03/2022
Cédric O', secrétaire d'Etat chargé de la transition numérique et des communications électroniques

Cédric O', secrétaire d'Etat chargé de la transition numérique et des communications électroniques
Crédit photo : Crédit : Arnaud Janin

Dans la santé numérique, on apprécie aussi d'avoir des échanges dans l'accalmie pandémique actuelle en présentiel et pas seulement en distanciel. En témoigne Quittery Lanta, fondatrice de Kommunity, une des 60 start-up sélectionnées pour intégrer Paris Santé Campus : « C'est un gain de temps énorme. Le travail à distance est certes devenu une norme, mais ici nous sommes en mesure de recréer des connections avec le monde à l'ancienne. » Mais sans pour autant cacher les difficultés quelques jours après la Journée internationale des droits de la femme : « J'ai de la chance de faire partie des rares femmes à intégrer le secteur de la santé numérique. » Même si l'ensemble des acteurs du secteur reconnaissent que la France est en retard par rapport aux marchés allemand et américains, PariSanté Campus est censé devenir le lieu symbole de la stratégie d'accélération "Santé numérique" pour faire émerger les champions de demain dans la santé numérique. Il est le résultat du plan innovation santé 2030 présenté au CSIS de juin 2021 par le président Macron et pourvu d'une enveloppe de 7,5 milliards d'euros. Inauguré en grandes pompes le 14 décembre dernier par le Premier ministre Jean Castex, PariSanté Campus réunit cinq partenaires publics fondateurs, à savoir l'Inserm, Université PSL, Inria Health Data Hub et l'Agence du numérique en santé. Ces 60 start-up qui intègrent dès aujourd'hui cette première promotion ont développé des applications dans les dispositifs médicaux, les thérapies digitales, l'intelligence artificielle, les données, les plateformes patients ou les parcours de soins. Cet écosystème qui doit « servir à agréger les acteurs, à créer des synergies entre eux » selon le directeur général du PSC Antoine Tesnières, permettra selon le secrétaire d'Etat au numérique Cédric O' « d'inscrire cette dynamique dans le long terme, et de dessiner un nouveau contrat sociétal sur l'innovation ». Selon le secrétaire d'Etat, « le pire risque pour développer un traitement serait de ne pas prendre de risque. L'atout du système de santé français, c'est son unicité. Le plus grand obstacle pour les industriels, c'est d'y rentrer et d'en obtenir le remboursement ». Chiche !


Source : lequotidiendumedecin.fr