7 Français sur 10 ont un livret d'épargne

Publié le 01/04/2003
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TENDANCES

En 2000, le portefeuille financier de 7 personnes sur 10 contenait au moins un livret d'épargne exonéré, si l'on en croit l'édition 2002-2003 de Synthèses « Revenus et Patrimoine des ménages » de l'INSEE. La détention d'un compte épargne logement s'est stabilisée à 27,4 % et concerne surtout les personnes d'âge intermédiaire (environ un tiers des 30-39 ans, 40-49 ans et 50-59 ans possèdent un PEL ou un CEL). En revanche, sur la période 1986-2000, le taux de détention d'assurance vie et d'épargne retraite a gagné 1,8 point. Tant et si bien qu'aujourd'hui 33,6 % de la population détient une assurance vie individuelle ou une épargne retraite.
Autres tendances relevées par l'INSEE : l'augmentation de la part des valeurs mobilières (+ 3,1 points) et la forte hausse du PEA (+ 3,8 points), qui concerne surtout les plus de 50 ans, mais aussi les jeunes, qui semblent avoir recours à ce type de placement de plus en plus vite.
Enfin, 19 % des personnes âgées de 15 ans ou plus ne possèdent aucun actif financier, tandis que 5,5 % détiennent à la fois des livrets d'épargne, de l'assurance vie, des produits d'épargne retraite, de l'épargne logement et des valeurs mobilières.

Les cigales et les fourmis ont chacune son banquier

Selon une étude sur les nouvelles images liées à l'argent et leurs applications possibles (cabinet Intuition, l'agence de design Dragon Rouge et celle de design musical Sixième Sens), quatre grands types de conception de l'argent se dégageraient au sein de la population française, et ce au-delà des perceptions liées aux générations : « l'argent bonheur » est l'apanage des grandes fortunes et des nouveaux riches ; « l'argent travail », éternelle recherche de gain supplémentaire ; « l'argent sécurité », attitude prudente doublée du rêve de gagner un tiers de plus ; « l'argent angoisse » de ceux qui en manquent au quotidien.
Face à ces quatre profils correspondent respectivement autant de banquiers : le banquier « expert », spécialiste du sur-mesure, de la relation individualisée, autour des notions de calme et de luxe ; le banquier « proactif », qui doit apporter compétence financière et « bons coups » pour répondre aux rêves de gain de ses clients ; le banquier « gestionnaire », qui misera sur le bon conseil ; et le banquier « psy », qui calmera les angoisses des endettés, via une relation de type parental.

Un enfant de 25 ans sur sept vit dans une famille monoparentale

En France, 1 495 000 familles monoparentales, soit 300 000 de plus qu'il y a dix ans. Tels sont les chiffres avancés par la dernière étude du ministère des Affaires sociales, réalisée avec l'INED et l'INSEE. Soit une forte progression de ce type de familles en France : 10,2 % en 1982, 13,2 % en 1990 et 16,7 % en 1999. Les raisons ? Le divorce avant tout (44 % de divorcés concernés, contre 17 % en 1968), mais aussi le célibat (les célibataires représentent 30 % des familles monoparentales, contre 21 % en 1990) et de moins en moins le veuvage (en 1962, 1 parent concerné sur 2 était veuf, alors qu'ils ne sont plus que 1 sur 10 aujourd'hui).

Le Quotidien du Mdecin

Source : lequotidiendumedecin.fr: 7307