Le vieillissement s’accompagne de modifications progressives de la thyroïde. « Il est donc important de distinguer ce qui relève d’un processus physiologique (de ce qui relève???) d’une pathologie thyroïdienne pouvant induire une hypothyroïdie », souligne la HAS. L’âge en soi ne justifie pas le dosage de la TSH. Après 65 ans, celui-ci est recommandé en cas de signes cliniques évocateurs d’hypothyroïdie, mais aussi lors de la découverte d’un déclin cognitif récent, si des troubles neurocognitifs connus s’aggravent de façon inexpliquée ou encore en cas de traitement par amiodarone.
Pour interpréter le résultat, la HAS préconise, après 60 ans, d’adapter la valeur haute de l’intervalle de référence de la TSH en prenant comme limite supérieure la décennie d’âge du patient (par exemple, 8 mUI/l pour les sujets de 80 à 89 ans).
Si un traitement par lévothyroxine est nécessaire, il doit être débuté à faible posologie.
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