« L'impressionnante hausse des revenus du gratin de la profession ». Derrière ce titre un brin racoleur, le magazine « Capital » a choisi de disséquer, non pas les revenus moyens ou médians de la profession, mais les résultats du centile le plus fortuné…
Cette analyse des 1 % des praticiens libéraux les mieux payés aboutit à des montants impressionnants : 470 000 euros de revenu moyen en 2011 (« près de 25 % de plus qu'en 2005 », précise « Capital »), et même plus de 510 000 euros à Paris et à Marseille. « Certains médecins ne sont décidément pas à plaindre », tacle le mensuel économique, qui cite des chiffres récupérés auprès de la DREES (direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques, ministère de la Santé).
88 417 euros de BNC moyen, selon la CARMF
« Certaines spécialités sont encore plus gâtées », peut-on lire ensuite. En analysant toujours le centile le plus fortuné, les revenus annuels des médecins grimpent à 655 000 euros pour les radiologues, 638 000 euros pour les ophtalmologistes, 569 000 euros pour les chirurgiens ou encore 476 000 euros pour les anesthésistes.
Ces résultats spectaculaires contrastent évidemment avec les revenus imposables moyens (BNC) des médecins libéraux publiés chaque année par la Caisse autonome de retraite des médecins de France (CARMF).
En 2015, l'ensemble des praticiens libéraux (tous secteurs, toutes spécialités) ont ainsi émargé à 88 417 euros. Parmi les spécialités les plus lucratives, on trouve les cancérologues (240 000 euros de BNC), les anesthésistes (166 900 euros), les ophtalmologistes (145 800 euros) et les chirurgiens (136 000 euros).
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