« Dire que les CMU sont les plus susceptibles de poser un lapin me paraît difficile à apprécier ! »

Publié le 13/04/2019

Coup de gueule, avis d’expert, coup de cœur ou témoignage… La rédaction du « Quotidien » distingue chaque semaine un ou plusieurs commentaires, parmi les centaines postés au fil des jours par les lecteurs internautes.

Les « lapins », ces rendez-vous non honorés par les patients, sont un fléau pour l'organisation du cabinet. Pour ce lecteur du « Quotidien », ils sont parfois le fruit d'une « tactique » de certains malades qui multiplient les RDV auprès de plusieurs praticiens pour leur convenance personnelle.

Dire que les CMU sont les plus susceptibles de poser un lapin me paraît difficile à apprécier ! Une bonne partie des RV non honorés sont en effet des premiers patients, comme le fait remarquer un collègue, dont on ne connaît pas le statut. Et interroger le patient à ce sujet, dès sa prise de RV, serait très mal interprété ! Nous serions accusés de faire barrage… Je pense que lorsqu'un patient CMU ne se présente pas à son RV, cela nous met encore plus en pétard et nous donne l'impression que ce comportement est caractéristique des CMU ou autres formes d'assistanat. Si nous ''acceptons'' de subir de lourdes charges sociales pour assister les ''plus démunis'' et leur permettre entre autres d'accéder aux soins (avec d'ailleurs plus d'avantage puisqu'ils sont dispensés de régler les dépassements d'honoraires) nous attendons en retour un minimum de correction et un comportement responsable. Ce que je sais, par contre, c'est qu'une tactique s'est développée, surtout avec les gynécologues : les patientes, lorsqu'elles veulent prendre un RV, téléphonent à plusieurs cabinets, conservent toutes les propositions qui leur ont été faites, et peuvent ainsi se décider au dernier moment, selon leur gré. Sans prendre la peine d'annuler les autres RV, bien sûr !

Posté le 12 avril 2019. Voir tous les commentaires sur le sujet : « Rendez-vous non honorés : les « lapins » se banalisent et pourrissent l'agenda médical (et les patients le savent !)? »


Source : lequotidiendumedecin.fr