Ce numéro spécial « urologie » témoigne de la diversité de notre spécialité. Nous avons sélectionné quelques avancées mais sommes conscients que ce choix est arbitraire tant les progrès constatés ces dernières années sont importants. Nous assistons à une « sur-spécialisation » de l’urologie qui conduit chacun d’entre nous à recentrer son activité dans un champ de compétence qui se réduit constamment pour suivre l’évolution de plus en plus pointue de notre discipline. Comme la chirurgie ou la cancérologie générale, l’urologie totipotente disparaît. On peut certes le regretter car bon nombre d’entre nous avaient choisi l’urologie pour sa polyvalence mais force est de reconnaître aujourd’hui qu’il n’est plus possible de tout maîtriser parfaitement. Nous évoluons donc dans nos pratiques professionnelles en nous regroupant pour couvrir toutes les pathologies de l’appareil urinaire et génital masculin. Que sera l’urologie demain et après-demain, nul ne le sait mais il est important de continuer à rechercher l’excellence comme nous le faisons au quotidien. Grâce à l’AFU, les informations scientifiques et professionnelles se diffusent efficacement et on peut affirmer aujourd’hui que quel que soit le mode d’exercice, public, privé ou universitaire les patients peuvent être assurés que les urologues mettent tout leur savoir pour assurer une qualité des soins homogène et d’excellente qualité sur tout le territoire national.
Nous sommes et resterons les spécialistes de l’appareil urinaire et de toutes ses pathologies avec le sentiment que, de plus en plus avec le vieillissement de la population masculine, nous serons amenés à devenir le « gynécologue » des hommes. En attendant, regardons avec intérêt toutes les nouvelles scientifiques de l’année écoulée. Je vous souhaite une bonne lecture et remercie tous les auteurs pour leur contribution.
Secrétaire général de l’Association française de l’urologie (AFU).
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