La diversité de notre spécialité est parfois source d’irritation entre ceux pratiquant surtout l’anesthésie et ceux faisant surtout de la réanimation, entre ceux qui sont salariés dans des hôpitaux et ceux qui ont une activité libérale et, enfin, entre médecins et infirmiers anesthésistes.
Faut-il pour autant rejeter notre diversité ?
La possibilité d’une activité mixte d’anesthésie et de réanimation rend notre spécialité attractive et permet à chacune de ces deux facettes de s’enrichir des connaissances acquises dans l’autre. Il serait suicidaire de ne pas la sauvegarder et la développer.
La diversité de notre mode d’exercice aussi, qui nous fait travailler dans des hôpitaux ou des cliniques, comme salarié ou en libéral est une liberté de choix précieuse, qui permet à chacun de trouver le mode d’exercice qui est le plus adapté à ses souhaits.
La diversité des professionnels enfin, car le travail en équipe entre médecins et infirmiers anesthésistes est une spécificité de notre spécialité, qui nous permet en toute sécurité d’avoir une efficacité et une complémentarité exemplaires.
Naturellement, cette diversité est parfois source de tiraillements et de conflits. Mais ce qu’il faut le plus redouter ce ne sont pas ces problèmes liés à la vie en commun, mais une spécialité qui serait monolithique et donc paisiblement figée.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature