L'histoire mouvementée de la fermeture programmée de la maternité de Paimpol (Côtes-d'Armor) - dernier épisode en date, le juge des référés a accordé un sursis à l'établissement (« le Quotidien » du 24 mars) - sert d'argument au Syngof (Syndicat national des gynécologues-obstétriciens de France) pour demander aux pouvoirs publics que « les restructurations de maternités soient décidées sur d'autres critères que le seul nombre d'accouchements, en tenant compte notamment du projet médical de chaque établissement et des projets de fonctionnement des réseaux de maternités, dans chaque région et chaque bassin de population ».
Le Syngof constate qu'à Paimpol « les besoins des femmes, sécurité et proximité, ont pour l'instant prévalu sur le "diktat administratif" ». Du côté du ministère de la Santé, décidé jusqu'à présent à fermer Paimpol, on prend acte de la décision du tribunal administratif de suspendre cette fermeture et on s'y plie en attendant d'élaborer de nouveaux plans pour la naissance dans les « bassins de santé de Saint-Brieuc, de Paimpol, de Guingamp et de Lannion ». Mais Jean-François Mattei insiste : « Au vu des modalités actuelles de fonctionnement de la maternité (moins d'un accouchement par jour), il n'est pas souhaitable de maintenir l'activité d'accouchements si l'on veut garantir des conditions optimales de sécurité sanitaire. »
La maternité de Paimpol, un symbole pour le Syngof
Publié le 03/04/2003
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7309
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