La proposition de loi Door est attendue avec impatience par la Fédération des praticiens de santé (FPS). « Il est urgent que cette loi paraisse, affirme son président, le Dr Jamil Amhis. Des gens continuent d’exercer grâce à une note du ministre de la Santé sans qu’aucun texte réglementaire ne les y autorise. Il y a urgence car nous sommes dans un vide juridique total ». Fait rarissime, la loi aura un effet rétroactif, souligne le chirurgien. Le président de la FPS sera vigilant sur ses décrets d’application. « Je suis un peu inquiet sur les conditions d’accessibilité à l’examen. Plusieurs centaines de personnes arrivées en France ont travaillé avec des statuts divers et variés (infirmiers, bénévoles, attachés de recherche clinique…) et vont de fait se retrouver exclues ». Selon le Dr Amhis, cette nouvelle loi ne permettra pas de régler la situation de tous les praticiens concernés. « Il y aura toujours des candidats à la marge, trop âgés pour passer le contrôle des connaissances, qui n’auront pas exercé, poursuit-il. Il faudra aussi se pencher sur ceux qui ont passé la PAE mais qui ont échoué trois fois et penser à un reclassement pour ses personnes dans les métiers médicaux ».
Le Dr Amhis (FPS), satisfait mais vigilant
Publié le 19/01/2012
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Source : Le Quotidien du Médecin: 9069
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