Si la hiérarchie générale des revenus imposables des médecins libéraux n’est guère bouleversée d’une année sur l’autre, on constate quelques évolutions marquantes parmi les spécialités.
Avec 183 900 euros de bénéfice, en hausse de 1,9 %, les anesthésistes remportent la pole position en 2009 et passent devant les radiologues dont le résultat (177 600 euros selon l’UNAPL) a chuté de 5 % sous l’effet des décotes tarifaires (forfaits techniques et deuxième acte). Les néphrologues montent sur le podium, désormais devant les chirurgiens urologues…
D’une manière générale, on retrouve la quasi-totalité des « cliniciens » - endocrinologues, gynécologues médicaux, psychiatres, pédiatres, dermatologues… - au bas de l’échelle des revenus. A l’inverse, les
« techniciens » et les disciplines mixtes (avec une part d’activité technique) sont dans la première moitié du tableau. Quant aux généralistes, désormais spécialistes de médecine générale, ils ne perdent pas de terrain d’une année sur l’autre mais ne gagnent aucune place...
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