D’après l’étude BVA, 86 % des médecins généralistes disent ne pas être d’accord avec l’idée que « lorsqu’on a une lombalgie on ne peut pas travailler », mais presque tous (99 %) déclarent avoir prescrit des arrêts de travail pendant l’année pour des lombalgies. Une attitude qui n’est peut-être pas tellement accordée à ce qu’attendent en fait les patients. Ces derniers souhaitent d’abord la prescription d’analgésiques pour soulager la douleur, un diagnostic précis, et des explications sur les causes de la douleur. Et leur attente d’un arrêt de travail vient seulement en 11e position. Alors que les médecins estiment qu’un patient qui consulte pour une lombalgie attend d’abord la prescription d’analgésiques et en deuxième position un arrêt de travail. Pour le Pr Lyon-Caen, l’un des objectifs de cette campagne est de « permettre de mieux cerner les indications de l’arrêt de travail, mais aussi de faire attention à leur durée : l’arrêt de l’activité physique conduisant à une vulnérabilité accrue par la suite ». Toutefois, insiste-t-il, « il ne s’agit pas de nier l’importance de cette question, et il existe des cas où on ne peut pas du tout diminuer les arrêts de travail (en cas de travail de force, manuel) ».
Les arrêts de travail
Publié le 16/11/2017
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Source : Le Quotidien du médecin: 9619
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