Ils sont 55 000 kinésithérapeutes libéraux sur le territoire français. Mal répartis, selon l’assurance-maladie qui leur propose le même type d’accord conventionnel que celui mis en place en 2009 avec les infirmiers libéraux. Dans ce schéma, l’installation dans les zones surdotées serait conditionnée au départ préalable d’un confrère. Et dans les zones sous-dotées, l’assurance-maladie proposerait des aides à l’installation (3 000 euros par an pendant trois ans), et la prise en charge pérenne des cotisations sociales. Elle accorderait une revalorisation de 5,6 % du tarif des actes remboursés, et une hausse des frais kilométriques.
Il y a deux approches, explique Alain Bergeau, président du principal syndicat (FFMKR). « Soit nous adoptons une démarche pragmatique en prenant les revalorisations proposées, et en acceptant de mettre le doigt dans l’engrenage de la régulation à l’installation. Soit nous disons non par principe à cette régulation ».
La FFMKR a convoqué un congrès extraordinaire le samedi 22 octobre. Selon Alain Bergeau, si le vote des militants est positif, l’accord conventionnel pourrait être signé « dans la foulée » pour une entrée progressive en vigueur à l’été prochain.
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