LE Pr JEAN-FRANÇOIS CHATAL, professeur émérite de médecine nucléaire, qui l’a imaginé, annonce, dans un communiqué, la production des premiers atomes radioactifs à usage médical du cyclotron Arronax implanté à Nantes Saint-Herblain, sur le campus du CHU René et Guillaume Laënnec et du Centre de lutte contre le cancer René Gauducheau.
Du strontium 82 et du cuivre 64 ont été obtenus par bombardement de deux cibles par le faisceau de protons accélérés. C’est la première étape vers la production du rubidium 82 (dont le strontium 82 est précurseur), de très courte durée de vie (quelques minutes), utilisé depuis plusieurs années en cardiologie aux États-Unis mais pas encore en Europe. Il permet, selon le communiqué du GIP Arronax, de faire un diagnostic plus précis avec une irradiation réduite. Il sera disponible à Arronax pour l’imagerie TEP (Tomographie par émission de positions) de la maladie coronaire courant 2011. Le cuivre 64 est également destiné à l’imagerie TEP pour la localisation des tumeurs cancéreuses. Il n’est pas encore utilisé en routine mais de nombreuses molécules couplées à cet atome radioactif sont en évaluation.
Le cyclotron Arronax a été inauguré en novembre 2008 par le Premier ministre François Fillon.
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