Environ 1.200 personnes, selon la police et les organisateurs, ont manifesté samedi après-midi dans les rues de Pithiviers, de la sous-préfecture au centre hospitalier, pour défendre la maternité de la commune. Il y a 15 jours, l'Agence régionale de santé (ARS) a intimé l'ordre au centre hospitalier de "se mettre en conformité avec les règles en vigueur", sans quoi la maternité fermera au plus tard à la fin du mois de juin.
"L'hôpital doit trouver deux gynécologues obstétriciens pour que le planning se fasse dans les règles car, actuellement, on déborde du cadre légal horaire autorisé. Les professionnels font plus d'heures et on doit aussi faire appel à des intérimaires", explique Dominique Poupat, représentant du personnel et infirmier en bloc opératoire. Concrètement, "le 5 avril, le corps médical et la direction doivent faire des propositions à l'ARS pour se mettre en conformité avec la législation afin d'assurer la continuité des soins", précise-t-il, soulignant: "Avec 540 naissances par an, notre maternité est pourtant au-dessus du seuil critique de 300 décidé par l'ARS".
Pour Marie-Joseph Miret, de l'association des usagers "A Pithiviers l'Hôpital, c'est vital", il est indispensable de préserver cette maternité. "En cas d'urgence, le risque est grand. L'hôpital de Montargis est à 50 km. Le CHU d'Orléans est à 60 km. Il n'y a en plus pas de transport en commun entre Pithiviers et Montargis", rappelle-t-elle.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature