Trois groupes de chercheurs ont mis leurs efforts en commun pour identifier la séquence complète du génome de Neisseria meningitidis du sérogroupe B. Contrairement aux infections liées aux sérotypes A et C, celles liées à cette bactérie responsable de la plupart des septicémies et des méningites à méningocoque en Europe et en Amérique du Nord ne peuvent pas encore être prévenues par la vaccination. L'enveloppe polysaccharidique du sérogroupe B, facteur de virulence du méningocoqu B, ne peut en effet pas être utilisée comme antigène d'un vaccin, puisqu'il présente une structure similaire à celle d'une molécule d'adhésion à la surface des cellules cérébrales.
Les chercheurs ont identifié sept protéines de surface conservées du méningocoque du sérogroupe B, qui induisent une réponse humorale antibactérienne chez la souris. Ces protéines représentent maintenant des antigènes candidats prometteurs pour développer un vaccin.
D'après « Science » du 10 mars 2000, pp. 1809, 1816 et 1767.
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