La loi de santé de Marisol Touraine prévoit que la régulation téléphonique de la permanence des soins ambulatoires (PDS-A) doit être accessible par un numéro national de permanence des soins.
Un projet de décret en concertation, que « le Quotidien » s'est procuré, précise que ce numéro national de PDS sera le 116 117, numéro d’appel déjà en vigueur dans un certain nombre de pays européens.
Le décret souligne que la régulation médicale téléphonique de la PDS peut également être jointe par le 15, le « numéro national d’aide médicale urgente ».
Dans chaque région, ce sera au directeur général de l’agence régionale de santé (ARS) de déterminer le numéro utilisé. Une décision qui semble ménager la chèvre et le chou, et risque de compliquer la vie des patients en déplacement en France.
Selon le Dr Claude Leicher, président de MG France, « ce choix laissé aux ARS résulte du lobbying des SAMU qui souhaitent garder la totalité des appels dans le giron du 15 ». Il fait cependant le pari que le 116 117 « va s’imposer dans une majorité de régions ».
Le texte entérine le principe de la régulation déportée en stipulant que lorsqu’un médecin assure la régulation des appels depuis son cabinet ou son domicile, « il signe une convention avec l’établissement siège du service d’aide médicale urgente ».
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