Près d’une centaine de vies ont pu être sauvées, après les attentats du 13 novembre, grâce à la mobilisation de « l’héroïque » système français de services publics. C’est la conviction de Patrick Pelloux pour qui « nous ne sommes pas des héros. Nous avons un système héroïque, c’est le système qu’a voulu notre pays, notre histoire, notre économie. » Un point de vue dont il avait déjà fait part, le lendemain des dernières attaques.
À l’occasion d’un hommage à l’économiste Bernard Maris, décédé lors de l’attentat contre Charlie Hebdo, en janvier dernier, l’urgentiste a exprimé « la fierté que nous avons eue vendredi 13 à voir se lever comme un titan l’assistance publique, les hôpitaux de Paris, mais aussi les services de secours, les pompiers, les services de police et tous les services de l’État qui ont fait que l’on a pu sauver – je crois — entre 80 et 100 victimes ». Ce plaidoyer en faveur des hôpitaux l’a également amené à critiquer les coupes budgétaires actuellement à l’œuvre. Et de rappeler une plaisanterie échangée avec acolyte de Charlie : « j’avais l’habitude de dire à Bernard que si les économistes étaient des médecins, vu leurs erreurs de diagnostic et de traitement, il aurait fallu doubler la taille du cimetière ».
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