Le 19 septembre dernier, l'ANSM a proposé des alternatives au Sinemet mais les médicaments de substitution nécessitent des ajustements de doses pouvant induire des déséquilibres chez les patients.
« La lévodopa fait partie des Médicaments d’Intérêt Thérapeutique Majeur : il permet aux malades de dépasser les états de blocage et de rigidité subis dans la maladie. Le retour à la normale du Sinemet pour mars 2019 est inacceptable », souligne Florence Delamoye, directrice de l'association France Parkinson. Pire, le générique du Sinemet est également en rupture de stocks.
Face à ce constat, France Parkinson a lancé une pétition, fin octobre, afin que les pouvoirs publics mettent en place, en urgence, un plan d’action pour protéger les patients. « Cette pétition donne la voix aux malades, aux proches, aux professionnels qui supportent cette rupture et toutes les précédentes ! Le récent rapport du Sénat sur la pénurie des médicaments ne doit pas rester lettre morte. Cette pétition est aussi une alerte envers les laboratoires qui ne peuvent pas annoncer ces durées de ruptures sans actions concrètes pour les malades. «Une seule usine dans le monde produisant le Sinemet, est ce bien sécurisant ? La preuve, non », conclut Florence Delamoye.
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