Comme le recommande l’Académie de médecine, instaurer un enseignement universitaire de la médecine scolaire fait partie des solutions étudiées. Lors de la journée d’échange sur le thème de la pauvreté à l’école organisée à l’assemblée nationale le 7 février dernier, la ministre de la Santé a annoncé que la réflexion était en cours sur la formation, en premier et deuxième cycles des études médicales.
« Beaucoup de compétences transversales ne sont pas acquises au cours de la formation médicale du deuxième cycle, car l’enseignement se fait encore en maintenant cloisonnées les différentes disciplines : c’est le cas de la médecine de coordination, du travail en équipe pluriprofessionnelle ou encore de la médecine scolaire, matières qui ne sont pas du tout enseignées aux étudiants. Nous pouvons mieux faire dans ces domaines, en adaptant la formation des médecins non seulement à la médecine par discipline, mais aussi aux besoins de santé au sens large – santé mentale et santé physique – de la population, car cette formation n’a pas été revue à l’aune des besoins. »
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