Le Pr Luc Frimat fait le bilan du développement professionnel continu 2014 organisé à Saint-Étienne par la société française de néphrologie avec trois sessions présentielles sur les glomérulopathies, la dialyse et la transplantation rénale. En 2015, une quatrième session sera ajoutée sur l’insuffisance rénale aiguë.
« Il faut bien reconnaître que l’offre de développement professionnel continu (DPC) reste encore trop restreinte dans notre spécialité. Lors de notre DPC 2014, organisé en amont du congrès de la société française de néphrologie (SFN) à Saint-Étienne, nous avons rassemblé 150 néphrologues au cours de trois sessions. Ce qui est, finalement, assez peu si on considère qu’il y a environ un millier de néphrologues en France », souligne le Pr Luc Frimat, chef du service de néphrologie au CHU de Nancy et président de la commission « Pédagogie » de la SFN.
Le programme de DPC 2014 s’est déroulé à la fin du mois de septembre durant trois demi-journées, juste avant l’ouverture du congrès de la SFN. Cette année, trois sessions avaient été organisées sur les glomérulopathies, la dialyse et la transplantation rénale. « Ces trois sessions étaient organisées de façon identique. Il s’agissait de sessions présentielles précédées et suivies de tests visant à évaluer les connaissances des participants », précise le Pr Frimat.
Dans le mois précédant la session, chaque participant était invité à réaliser, via son ordinateur, une analyse des pratiques professionnelles sous forme d’un questionnaire d’audit clinique, reposant sur la méthodologie de la Haute Autorité de santé (HAS). Dans les deux mois suivant la session présentielle, les participants devaient réaliser une action d’amélioration et de suivi. « Certains participants ont jugé que les QCM étaient trop durs et la notation un peu sévère. Mais de toute façon, les notes sont totalement confidentielles et l’objectif est surtout de mobiliser les participants et permettre que chacun puisse évaluer ses connaissances », souligne le Pr Frimat, en ajoutant que l’enquête de satisfaction s’est révélée plutôt favorable. « Nous avons eu de nombreux retours positifs, en particulier à propos du syllabus qui regroupait tous les diaporamas présentés et permettait aux participants d’annoter les diapos en fonction de ce qui était dit par les orateurs. C’était un très bon fil conducteur », indique le Pr Frimat.
Ce dernier se félicite aussi du caractère plutôt représentatif des groupes ayant participé à ces actions de DPC. « Sur les 150 inscrits, on avait environ un tiers de néphrologues de cliniques privées, un tiers exerçant dans des hôpitaux généraux et un tiers d’universitaires », souligne le Pr Frimat, qui espère rassembler un nombre plus élevé de participants pour le DPC 2015 qui se tiendra en amont du congrès de Lyon. « Nous aurons en tout quatre sessions : trois sur les mêmes thèmes que l’an passé et nous avons ajouté une quatrième session sur l’insuffisance rénale aiguë. Si nous avons un message à faire passer, c’est de conseiller aux néphrologues de ne pas attendre le dernier moment pour s’inscrire », indique le Pr Frimat. « Pour ce DPC 2015, nous allons aussi demander aux orateurs de faire des présentations un peu plus courtes pour permettre des échanges plus longs avec la salle », ajoute-t-il.
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