Dosé à 64 μg de budésonide par pulvérisation, Rhinocort, commercialisé par les Laboratoires AstraZeneca, est le premier corticoïde nasal indiqué à la fois dans le traitement symptomatique de la polypose nasale de l'adulte et des rhinites allergiques saisonnières et perannuelles de l'adulte et de l'enfant de plus de 6 ans. Ces deux pathologies ORL ont en commun l'inflammation de la muqueuse.
La prise en charge au long cours de la polypose nasale repose sur la corticothérapie locale. Rhinocort est indiqué dans le traitement symptomatique de la polypose nasale, à la posologie d'une pulvérisation dans chaque narine, matin et soir (128 μg 2 fois/jour). Il a démontré son efficacité avec une amélioration significative des symtômes fonctionnels (obstruction nasale, éternuements, rhinorrhée) en moins de deux semaines et de l'odorat après six semaines de traitement ; une réduction de la taille des polypes évalués par endoscopie nasale, dès la deuxième semaine de traitement.
Le traitement de la rhinite est aujourd'hui bien codifié. Le récent consensus de l'EAACI (European Academy of Allergy and Clinical Immunology) a rappelé l'importance des mesures d'éviction allergénique et le rôle majeur des corticoïdes locaux en raison de leur effet antiinflammatoire puissant au niveau de la muqueuse nasale. Dans cette indication, Rhinocort a montré son efficacité, à la posologie de deux pulvérisations dans chaque narine le matin (256 μg/jour) : soulagement rapide des symptômes après la première prise (dès la 24e heure dans la rhinite allergique perannuelle, dès la 5e heure, dans la rhinite allergique saisonnière) et amélioration significative de la qualité de vie des patients souffrant de rhinite perannuelle après six semaines de traitement.
A cette efficacité s'associe une bonne tolérance locale et systémique, aux posologies recommandées.
Un flacon de Rhinocort de 120 doses permet un mois de traitement à la posologie de 256 μg/jour pour un prix de 92,70 F. Il est remboursé à 35 % par la Sécurité sociale.
Rhinocort : un nouveau corticoïde nasal
Publié le 03/01/2001
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Dr Mathilde FERRY
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 6828
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