En 2017, une étude de l'ANSM menée en collaboration avec l'AP-HP (Lemaitre M et al., JAMA. 2017; 318(17):1679-1686) a montré sur une large cohorte nationale de 189 289 patients atteints de MICI et avec un suivi de 6,7 ans (médiane), que les anti-TNFα , tout comme les thiopurines, sont associés à un risque de lymphome multiplié par 2 à 3 dans les maladies inflammatoires chroniques intestinales (MICI). La combinaison des deux traitements multiplierait le risque de lymphome par 6. « Le risque est très augmenté en valeur relative mais l'événement est très rare en valeur absolue. Ces résultats ne remettent pas en cause l'intérêt du médicament dans ces maladies invalidantes, parfois très difficiles à prendre en charge », tempère Rosemary Dray-Spira, chef du pôle épidémiologie des produits de santé de l'ANSM et auteur principale. Les résultats de cette étude seront portés à la connaissance de l'Agence européenne des médicaments (EMA) et diffusés auprès des sociétés savantes et de la HAS, pour être pris en compte dans la stratégie de prise en charge thérapeutique des patients atteints de MICI.
MICI
Risque de lymphome multiplié par 2 à 3 sous anti-TNFα
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Publié le 18/12/2017
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Source : Le Quotidien du médecin: 9628
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