« Lorsque les lésions médullaires [LM] sont hautes (tétraplégie, par exemple), des éjaculations expulsives peuvent être déclenchées, explique la Pr Frédérique Courtois. Inversement, dans les lésions basses, l’activité génitale réflexe (éjaculation) est altérée, mais des émissions de sperme peuvent être préservées par stimulation psychogène. Ces émissions sont souvent fertiles, mais asthéniques et vécues avec peu de plaisir (comme une incontinence séminale plutôt qu’une éjaculation paroxystique). »
Les troubles de l’éjaculation liés aux LM peuvent être pris en charge par plusieurs types de traitements : la vibrostimulation (Ferticare, jouets sexuels, notamment de type « massager ») ou la prise, per os, de midodrine (de 5 à 30 mg, 45 minutes avant le test ou l’activité sexuelle).
« Le recadrage cognitif des sensations sexuelles durant l’éjaculation peut, par ailleurs, être associé à un questionnaire de sensations cardiovasculaires, musculaires et autonomiques. Il permet aux patients d’identifier et de recadrer les sensations perçues durant l’activité sexuelle ou l’éjaculation », précise la Pr Courtois.
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