Un compte rendu minimum

La trame des différents comptes rendus peut être consultée et téléchargée sur le site du CNGOF depuis février 2016. Chaque professionnel concerné (gynécologue, radiologue, sage-femme, médecin généraliste) peut ainsi remplir un certain nombre de rubriques indispensables à une bonne lecture.

3 clichés, 12 infos

Le premier compte rendu est essentiel. Toutes les informations doivent être recueillies. Il est important de décrire l'utérus et notamment de le mesurer. « Le groupe de travail s'est mis d'accord sur deux mesures : l'épaisseur et la longueur, col compris, souligne le Dr Gilles Grangé (Paris). Il faut savoir qu'au niveau international, la largeur est parfois calculée. En France on a voulu simplifier, la mesure de la largeur nécessitant un deuxième cliché, alors que les cinq autres items sont appréciés sur un seul ». L'aspect de l'endomètre est également évalué sur le même cliché. Les ovaires doivent être individualisés (un cliché pour chaque ovaire). C'est extrêmement simple. Si l'échographie est normale, 12 informations sont recueillies sur 3 clichés.

Le groupe de travail a ensuite élaboré un compte rendu minimum pour les pathologies myométriales, un pour les pathologies endométriales, un pour les pathologies annexielles, un pour les urgences gynécologiques hors grossesse, un pour le tout début de grossesse (avant l'échographie obstétricale du premier trimestre).

« Il faut relever une notion très importante : il n'y a pas d'échographie de dépistage, souligne le Dr Grangé. Il est possible qu'un gynécologue qui a un échographe à son cabinet fasse une échographie à l'occasion par exemple d'une prescription de contraception ou dans le cadre du suivi de la ménopause, mais cette échographie n'implique pas de compte rendu. Le compte rendu tel que nous l'avons présenté est rédigé s'il existe un (ou des) signe(s) d'appel ».

Entretien avec le Dr Gilles Grangé, Directeur d’enseignement du DIU d’Échographie Gynécologique et Obstétricale, Maternité Port-Royal, Paris