Douleurs physiques

Un Français sur deux souffre en silence

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Publié le 01/02/2018
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Pour mieux comprendre l’impact de la douleur physique dans le quotidien des patients à travers le monde, GSK santé grand public a mis en place son « Global Pain Index », une étude réalisée par Edelman Intelligence auprès d’un échantillon de 19 000 personnes issues de 32 pays.

Globalement, 95 % des individus interrogés déclarent avoir déjà souffert d’une douleur physique au niveau des muscles, tendons, ligaments ou articulation. En France, 93 % des sondés sont dans ce cas, 60 % faisant par ailleurs état de douleurs régulières. C’est davantage que la moyenne des quinze pays européens ayant participé à l’étude (56 %). D’après cette enquête, 25 % des Français souffrent d’arthrose (26 % de l’ensemble des personnes interrogées au niveau mondial et 12 % en Europe), 34 % de douleurs au niveau du dos et 20 % au niveau du cou ou des épaules. Au travers du nombre de jours d’arrêts maladies posés, le coût de la douleur physique est ici estimé à 245 milliards de dollars par an à l’échelle mondial et de 10,7 milliards d’euros annuels pour la France. Au quotidien, ces douleurs impactent la qualité de vie de 60 % des 19 000 individus interrogés. En France, 51 % des personnes souffrent en silence et n’évoquent pas leur problème de douleur physique, un chiffre qui monte à 54 % chez les hommes et 55 % chez les seniors.

Diagnostic médical

En outre, 20 % des personnes interrogées ne prennent aucun traitement contre leur douleur, 41 % attendant plusieurs jours, voire des années avant d’en envisager un. À noter que plus d’un Français sur deux (52 %) privilégie l’automédication pour traiter sa douleur. Même si les Français apparaissent comme ayant le plus de facilité à consulter leur médecin en cas de douleur physique, « seulement 44 % d’entre eux vont voir un médecin généraliste pour avoir des conseils et trouver des solutions » (contre 37 % pour l’ensemble des pays d’Europe inclus dans l’enquête), note Sebastien Beaugras, directeur marketing chez GSK santé grand public. Après la consultation, 94 % font confiance au diagnostic de leur praticien et 86 % aux conseils de leur pharmacien.

D’après une conférence du laboratoire GSK

David Bilhaut

Source : Le Quotidien du médecin: 9636