Dans « Science Translational Medicine », une équipe helvético-espagnole apporte de nouveaux éléments en faveur d'un lien potentiellement causal entre le microbiote intestinal et la survenue de la sclérose en plaques (SEP) connue pour avoir une composante auto-immune.
L'équipe de Mireia Sospedra a mis en évidence qu'un clone pathologique de cellules T autoréactives était dirigé contre la protéine GDP-fucose synthase, une enzyme présente dans les cellules humaines mais aussi dans certaines bactéries intestinales retrouvées dans la flore de patients ayant une SEP.
Ces résultats font écrire aux auteurs que le système immunitaire pourrait être activé dans le système digestif avant de migrer dans le cerveau et d'entraîner la cascade inflammatoire délétère. L'antigène présent dans la flore pourrait être « un déclencheur ou un moteur de la réponse auto-immune pathologique dans la SEP », est-il suggéré.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature