La peur de l’activité physique, la perte du travail, le sentiment d’être inutile, le retentissement psychique de la douleur entraînent les patients atteints de lombalgies chroniques dans un cercle vicieux. « Chez un lombalgique chronique, il faut toujours chercher s’il n’y a pas une dépression surajoutée, à traiter », remarque le Dr Ziza.
Lorsque les arrêts de travail se prolongent et que le retentissement psychosocial devient important, des programmes de restauration fonctionnelle, qui reposent sur une prise en charge multidisciplinaire et un réentraînement à l’effort, sont utiles. Une analyse de la Cochrane démontre que les patients bénéficiant d’une réhabilitation biopsychosociale ont moins de douleurs et de limitations que ceux recevant des soins habituels ou une kinésithérapie (Cochrane Database Syst.Rev. 2014). Ils sont plus nombreux également à reprendre leur travail.
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