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« Alerte enlèvement à Paris »

Publié le 22/02/2020

Coup de gueule, avis d’expert, coup de cœur ou témoignage… La rédaction du « Quotidien » distingue chaque semaine un ou plusieurs commentaires, parmi les centaines postées au fil des jours par les lecteurs internautes.

Fin de semaine dernière, Benjamin Griveaux a annoncé son retrait des municipales à Paris. Agnès Buzyn, « trop occupée par ses dossiers », avait indiqué ne pas vouloir prendre sa succession. Puis, revirement, la ministre est entrée dans la course et a quitté le gouvernement. « J'y vais, j'en ai envie... j'y vais pour gagner », a lancé l'ex-ministre de la Santé en cette fin de semaine plutôt mouvementée. Une fin de semaine qui n'a pas laissé indifférente cette lectrice, qu'elle nous raconte... à sa façon... 

Disparition de la ministre des Solidarités et de la Santé samedi 15 février 2020. Selon ses proches, elle les aurait prévenus qu'elle rentrerait tard car elle était très occupée à travailler d'arrache-pied sur des dossiers de la plus haute importance. Des témoins ont vu un certain Monsieur V errant aux alentours du ministère de la Santé. Mais, selon la police, son téléphone a borné du côté de Carry-le-Rouet.

Mise en quarantaine pour cause de coronavirus, victime d'un vagabond désorienté ou surmenage suite aux nombreux dossiers urgents à traiter sans médecin libéral pour se décharger avant le premier avril ?

Ni l'un ni l'autre. L'alerte a été levée dimanche 16 février 2020 quand elle est apparue, tout sourire, à la télévision. Même que Mélenchon l'a reconnue « descendre les escaliers » (sic). BFM la passant en boucle, elle n'a cessé de marteler son amour pour Paris et nous a informés, et même abreuvé de sa nouvelle et soudaine obsession compulsive pour la conquête de la ville de Paris.

La voyant venir de loin, Anne lui a dit tout de suite, c'est Niet pour l'Hôtel-de-Ville mais qu'à la rigueur, elle voulait bien lui céder la place de l'Hôtel-de-Ville reconnaissant qu'elle était assez grande et bien adaptée pour les grévistes des hôpitaux et ceux contre le projet de retraite.

Faut dire que sur ce point, l'histoire lui donne raison d'autant plus que pour les fourches et les marteaux, les grévistes peuvent facilement s'approvisionner dans le sous-sol du bazar d'en face (BHV pour les adeptes des acronymes).

Anne prévoyante a vu venir le coup d'Agnès et a tout anticipé. Elle a fait remarquer à son adversaire qu'elle était meilleure candidate et qu'elle avait œuvré pour la santé des Parisiens bien plus que la ministre de la Santé elle-même. Pour preuve, elle avait viré les voitures des rues de la capitale permettant aux piétons parisiens et aux forces de l'ordre de faire leur promenade de santé tous les samedis et même certains jours de la semaine.

Agnès lui rétorqué que ELLE, elle était « née à Paris, ses enfants aussi et qu'elle a travaillé à Paris » (sic). Bon, l'argument vaut ce qu'il vaut mais si tous ceux qui sont dans son cas étaient candidats à la mairie de Paris, cela en ferait du monde...

Avant qu'elles n'en viennent aux poings, Dati les observe dans son coin et Villani compte les points. Le candidat PS est en déroute mais le candidat RN trace sa route. Quant au candidat des Verts, il « ne voit rien que le ciel qui poudroie et l'herbe qui verdoie ».

Devant un tel déballage, pas étonnant que Notre-Dame de Paris ait vu rouge et moi je ne vois qu'une chose, c'est que la révolution est bien en marche.

Posté le 17 février 2020. Voir tous les commentaires sur le sujet : « J'y vais pour gagner » : Buzyn remplace Griveaux dans la bataille de Paris et devrait quitter le gouvernement »


Source : lequotidiendumedecin.fr