CHAPITRE 2 : LE DIAGNOSTIC

Publié le 22/04/2016
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L'IRM, clé du diagnostic


• L’IRM cérébrale et médullaire visualise les plaques d’inflammation dans le SNC permettant à la fois le diagnostic précoce d’une SEP, d’évaluer la charge lésionnelle et d’apprécier l’évolution. Elle met en évidence la dissémination des lésions dans l’espace et également celle de leur dissémination dans le temps puisque, avec l’injection de gadolinium, il est possible de distinguer des lésions récentes (datant de quelques semaines) et des lésions anciennes.

• Certaines localisations (médullaire, sous-tentorielle…) semblent plus importantes sur le plan pronostic que le volume lésionnel. Les lésions peuvent être nombreuses, même si le malade présente peu de signes cliniques.

• La ponction lombaire n’est plus obligatoire depuis l’arrivée de l’IRM. Néanmoins,elle est réalisée très fréquemment pour mettre en évidence des signes d’inflammation dans le liquide céphalorachidien.

• Les potentiels évoqués visuels (PEV) peuvent être utiles en cas de névrite optique.Un faisceau d’arguments est nécessaire pour pouvoir affirmer qu’un patient est atteint d’une sclérose en plaques.

D'une manière générale, le diagnostic de SEP n'est posé qu’à partir de la deuxième poussée. Lors d’une première poussée, on parle de syndrome clinique isolé (CIS).

Cependant, depuis la révision des critères de McDonald en 2010, il est désormais possible, dans certaines circonstances, d’affirmer le diagnostic de sclérose en plaques après un premier événement clinique.

C’est le cas lorsque le patient présente des lésions à l’IRM d’âges différents et de localisation typique de la maladie (périventriculaires, juxtacorticales, infratentorielles, médullaires) (2, 4).

SEP

Source : lequotidiendumedecin.fr