→ Examen indispensable pour la prise en charge des FCU anormaux, la colposcopie permet de localiser les anomalies pour permettre un prélèvement biopsique bien ciblé (13). « Le FCU est un examen cytologique de dépistage dont la spécificité et la sensibilité ne sont pas suffisantes, le diagnostic revient toujours à l’histologie », rappelle Jean Gondry. Les lésions cervicales précancéreuses correspondent à des modifications des cellules de l’épithélium du col de l’utérus appelées néoplasies intraépithéliales (Cervical Intraepithelial Neoplasia – CIN). Il en existe trois grades selon le degré de désorganisation de l’épithélium, les CIN3 étant les plus sévères (toute l’épaisseur de l’épithélium est désorganisée).
→ La colposcopie est la pierre angulaire de la prise en charge mais elle est encore insuffisamment ou parfois mal utilisée. Aussi sous l’impulsion du CNGOF (Collège National des gynécologues & obstétriciens Français) et de la SFCPCV (Société Française de colposcopie et pathologie cervicale), une procédure de contrôle de qualité en pathologie cervicale dans une charte de qualité nationale a été mise en place depuis 2010 pour homogénéiser et améliorer la prise en charge diagnostique et thérapeutique des précurseurs du cancer du col. La liste de ses membres dits « colposcopistes » peut être consultée sur les sites des sociétés savantes (CNGOF, SFCPCV).
→ À partir des données cytologiques et histologiques, une classification de Bethesda remaniée en 2014 permet de différencier les lésions intra-épithéliales de bas grade et les lésions intra-épithéliales de haut grade avec les correspondances suivantes :
- Lésions histologiques de Bas grade, L-SIL, lésion intra-épithéliale épidermoïde de bas grade, dysplasie légère, CIN1 et certains CIN2 ;
- Lésions histologiques de Haut grade, H-SIL, lésion intra-épithéliale épidermoïde de haut grade ;
. Dysplasie modérée, CIN2 ;
. Dysplasie sévère, adénocarcinome in situ, CIN3 ;
- Cancer invasif.
→ La colposcopie est la pierre angulaire de la prise en charge mais elle est encore insuffisamment ou parfois mal utilisée. Aussi sous l’impulsion du CNGOF (Collège National des gynécologues & obstétriciens Français) et de la SFCPCV (Société Française de colposcopie et pathologie cervicale), une procédure de contrôle de qualité en pathologie cervicale dans une charte de qualité nationale a été mise en place depuis 2010 pour homogénéiser et améliorer la prise en charge diagnostique et thérapeutique des précurseurs du cancer du col. La liste de ses membres dits « colposcopistes » peut être consultée sur les sites des sociétés savantes (CNGOF, SFCPCV).
→ À partir des données cytologiques et histologiques, une classification de Bethesda remaniée en 2014 permet de différencier les lésions intra-épithéliales de bas grade et les lésions intra-épithéliales de haut grade avec les correspondances suivantes :
- Lésions histologiques de Bas grade, L-SIL, lésion intra-épithéliale épidermoïde de bas grade, dysplasie légère, CIN1 et certains CIN2 ;
- Lésions histologiques de Haut grade, H-SIL, lésion intra-épithéliale épidermoïde de haut grade ;
. Dysplasie modérée, CIN2 ;
. Dysplasie sévère, adénocarcinome in situ, CIN3 ;
- Cancer invasif.
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