Le développement du cancer se fait en différentes étapes, à partir d’une lésion précancéreuse qui évolue en cancer in situ. Pour chaque étape de lésion cervicale précancéreuse, il existe une probabilité de régression vers un épithélium normal et une probabilité de persistance ou de progression vers un stade plus avancé. Toute lésion précancéreuse a une probabilité de 32 à 57 % selon la lésion de régresser spontanément (1).
→ Les lésions de bas grade relèvent d’une surveillance simple, FCU à 4 ou 6 mois. La plupart régresseront ou n’évolueront pas vers une lésion de haut grade.
→ Les lésions de haut grade sont à traiter en tenant compte de l’âge de la femme et de sa future fertilité. Elles ont une plus forte probabilité d’évoluer vers un cancer invasif. Mais 70 % des prises en charge ne sont pas réalisées selon des critères standard de qualité. Il est essentiel de bien poser le diagnostic distinguant les lésions bénignes de celles qui risquent d’évoluer vers un cancer, près de 50 % des CIN 2 vont régresser sans traitement.
L’âge moyen de la première grossesse atteignant 30 ans aujourd’hui, le nombre de femmes exposées à des CIN avant leur première grossesse est en augmentation, aussi il est essentiel de restreindre les traitements dont on connaît les séquelles (diminution de la fertilité et accouchements prématurés) aux lésions à potentiel évolutif.
En tenant compte des facteurs prédictifs connus (âge, frottis initial, aspect colposcoppique et type d’HPV associé), il est possible de s’abstenir de traiter les CIN 2 à faible risque sous couvert d’une surveillance étroite (clinique et cyto-colpo-virologique) tous les 6 mois pendant 2 ans (15). Les CIN 2 sont des lésions bien limitées qui peuvent être détruites par le laser.
→ Les autres lésions H-SIL nécessitent d’emblée une conisation à l’anse diathermique. Les lésions les moins sévères se situent surtout en périphérie vers l’exocol, tandis que les lésions sont de plus en plus sévères en direction du canal endocervical. Cette topographie explique la forme en cône des exérèses cervicales qui permettent d’enlever l’épicentre de la lésion.
« Quand une conisation doit être réalisée, insiste Jean Gondry, il est souhaitable qu’elle soit faite par un colposcopiste. Il arrive souvent que des chirurgiens enlèvent une zone trop étendue. » Chez la femme non ménopausée, l’exérèse doit être « sur mesure », afin de préserver autant que faire se peut le col cervical et réduire au maximum le retentissement sur la fonction de reproduction.
→ Les lésions de bas grade relèvent d’une surveillance simple, FCU à 4 ou 6 mois. La plupart régresseront ou n’évolueront pas vers une lésion de haut grade.
→ Les lésions de haut grade sont à traiter en tenant compte de l’âge de la femme et de sa future fertilité. Elles ont une plus forte probabilité d’évoluer vers un cancer invasif. Mais 70 % des prises en charge ne sont pas réalisées selon des critères standard de qualité. Il est essentiel de bien poser le diagnostic distinguant les lésions bénignes de celles qui risquent d’évoluer vers un cancer, près de 50 % des CIN 2 vont régresser sans traitement.
L’âge moyen de la première grossesse atteignant 30 ans aujourd’hui, le nombre de femmes exposées à des CIN avant leur première grossesse est en augmentation, aussi il est essentiel de restreindre les traitements dont on connaît les séquelles (diminution de la fertilité et accouchements prématurés) aux lésions à potentiel évolutif.
En tenant compte des facteurs prédictifs connus (âge, frottis initial, aspect colposcoppique et type d’HPV associé), il est possible de s’abstenir de traiter les CIN 2 à faible risque sous couvert d’une surveillance étroite (clinique et cyto-colpo-virologique) tous les 6 mois pendant 2 ans (15). Les CIN 2 sont des lésions bien limitées qui peuvent être détruites par le laser.
→ Les autres lésions H-SIL nécessitent d’emblée une conisation à l’anse diathermique. Les lésions les moins sévères se situent surtout en périphérie vers l’exocol, tandis que les lésions sont de plus en plus sévères en direction du canal endocervical. Cette topographie explique la forme en cône des exérèses cervicales qui permettent d’enlever l’épicentre de la lésion.
« Quand une conisation doit être réalisée, insiste Jean Gondry, il est souhaitable qu’elle soit faite par un colposcopiste. Il arrive souvent que des chirurgiens enlèvent une zone trop étendue. » Chez la femme non ménopausée, l’exérèse doit être « sur mesure », afin de préserver autant que faire se peut le col cervical et réduire au maximum le retentissement sur la fonction de reproduction.
Cas clinique
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