L’incidence des infections à C. trachomatis est également en augmentation. 1 à 3 % de la population française en est porteuse. La cervicite est encore plus souvent asymptomatique que celle à gonocoque : 50 à 90 % des cas. Lorsqu’elle est symptomatique, les leucorrhées peuvent être peu différentes (en aspect et abondance) des leucorrhées physiologiques.
Les complications comprennent les salpingites (et leur risque de grossesses extra-utérines, d’infertilité et d’algies pelviennes chroniques) et les péri-hépatites.
Là encore, l’auto-prélèvement vestibulaire est aussi sensible et aussi spécifique que le prélèvement cervical ; la PCR sur 1er jet urinaire est légèrement moins sensible. La sérologie isolée n’a pas d’intérêt dans les infections génitales basses.
Le traitement repose sur l’azithromycine (dose unique de 1 g PO) ; en 2e intention, on choisit la doxycycline (200 mg/j pendant 7 jours).
Les rapports sexuels doivent être protégés jusqu’à 7 jours après la dose unique d’azithromycine ou après les 7 jours de doxycycline.
> Pour le gonocoque comme pour Chlamydiae, une consultation à J3 est nécessaire si les symptômes persistent. Sinon, une consultation à J7 est indispensable au suivi : elle permet de contrôler la guérison, de discuter du dépistage des autres IST qui a nécessairement été prescrit, et d’insister sur les mesures de prévention. Parmi ces mesures, on proposera la vaccination anti-hépatite B et la mise à jour éventuelle du frottis cervico-utérin. La prise en charge du (des) partenaire(s) est indispensable, mais exiger leur examen est le plus souvent une perte de chance : plutôt que d’essuyer un refus, il vaut mieux traiter d’emblée.
> Si les signes cliniques persistent alors que les prélèvements étaient négatifs : on envisagera de manière probabiliste un traitement dirigé contre Mycoplasma génitalium (azithromycine PO : 500 mg 1 fois/j le 1er jour, puis 250 mg 1 fois/j pendant 4 jours).
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