?• Chez l'asthmatique âgé, le vieillissement des voies aériennes s'accompagne d'une perte du caractère réversible de l’obstruction bronchique sous bronchodilatateurs, réversibilité qui est l'une des caractéristiques de la maladie, indépendamment de l'existence d'une intoxication tabagique. Ceci complique le diagnostic, notamment en ce qui concerne la distinction avec la BPCO, mais compromet aussi l'efficacité des traitements, jusqu'à aboutir à la corticodépendance. Cette irréversibilité est en rapport avec un remodelage bronchique associant des modifications de l'épaisseur de la paroi (hypertrophie des muscles lisses) et une hypertrophie des glandes productrices de mucus (1), sans oublier le rôle d'éventuelles pathologies broncho-pulmonaires associées.
• Les phénomènes de vieillissement immunitaire peuvent aussi favoriser l'apparition d'un asthme tardif, dit «?intrinsèque?» ou non atopique (non médié par les IgE).
• L'administration de bêtabloquants, classiquement contre-indiqués dans l'asthme mais fréquemment prescrits chez le sujet âgé en raison de la multiplication de leurs indications, est un facteur d'aggravation de l'asthme, y compris lorsqu'ils sont utilisés sous forme de collyres.
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