Dans les pays développés, la recontamination de l’adulte est un phénomène extrêmement rare, de l’ordre de 0,2 à 0,4 % par an.
Sur le plan histologique, si l’éradication d’H. pylori permet de guérir la gastrite chronique inflammatoire, il n’en est pas de même pour la gastrite atrophique, qui n’est que partiellement réversible, et les plages de métaplasie intestinale voire dysplasie, non réversibles. Même si le risque de cancer est réduit de 35 % par l’éradication, les lésions prénéoplasiques peuvent justifier une surveillance endoscopique dont la fréquence a été protocolisée en 2012 au niveau européen. Par contre, l’éradication de H. pylori avant le stade d’atrophie semble annuler le sur-risque de cancer gastrique.
Concernant les ulcères : après éradication bactérienne, une méta-analyse retrouve un taux de récidive de 2 mois à 5 ans de 14 % des ulcères duodénaux et 15 % des ulcères gastriques, contre respectivement 64 % et 52 % en l’absence d’éradication.
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