On l’a vu, M. hominis et Ureaplasma appartiennent à la flore vaginale normale et ne donnent jamais de cervicite. Leur présence sur un prélèvement, sans appauvrissement de la flore et en l’absence de symptôme, ne justifie aucun traitement.
Ce n’est pas le cas de M. genitalium, constamment pathogène au niveau génital. Il s’agit d’une infection sexuellement transmissible, pouvant, chez la femme, être responsable d’endométrites et salpingites. Sa culture est quasi impossible ; le diagnostic ne peut être fait que par PCR. Le traitement repose sur l’azithromycine : plutôt que 1 g en dose unique, il semble qu’une prise de 500 mg le premier jour suivis de 250 mg par jour les 4 jours suivants soit plus efficace sur M. genitalium dont le cycle de croissance est très lent.
Étude et pratique
HTA : quelle PA cible chez les patients à haut risque cardiovasculaire ?
Mise au point
Troubles psychiatriques : quand évoquer une maladie neurodégénérative ?
Étude et pratique
Complications de FA, l’insuffisance cardiaque plus fréquente que l’AVC
Cas clinique
L’ictus amnésique idiopathique