Lors de la pratique clinique habituelle, l’hypertrophie bénigne de la prostate est appréciée par le toucher rectal. Il permet de palper la face postérieure de la prostate, de diagnostiquer une augmentation de volume de la glande, mais pas d’évaluer précisément ce volume. Attention : dans le cas d’une hypertrophie bénigne de la prostate portant essentiellement sur le lobe médian de la prostate, le toucher rectal peut être normal. Enfin, la présence de tissu de consistance ferme ou dure, touchant toute la glande ou sous forme de nodule, doit faire éliminer la coexistence d’un cancer prostatique.
Si le toucher rectal n’est pas douloureux, cet examen est le plus souvent embarrassant pour le patient
du fait de la position à adopter, de la pénétration qui peut prendre une connotation sexuelle ambiguë et du contact éventuel avec les matières fécales. C’est un examen qui transgresse les codes sociaux habituels et peut interférer avec la relation médecin-patient s'il est imposé.
Étude et pratique
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Cas clinique
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